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L'obsolescence n'est pas une fatalité

Le 06 avril 2024 / Aucun commentaire

2015 l'année d'achat de notre lave-linge. Nous voulions quelques chose de basique, un bouton programmateur avec le moins d'électronique possible. À mes yeux, plus il y a d'éléments, plus on augmente la probabilité de panne et nous voulions la pousser jusqu'au bout. En 2014, j'avais entendu parler d'un projet d'étudiant, l'increvable, qui a fini par devenir un projet industriel, une machine à laver conçu pour durer plus de 20 ans et réparable facilement soit même en changeant des éléments, exactement comme le fait fairphone avec ses smartphones du même nom depuis quelques années.

L'increvable n'étant pas encore disponible en 2015, notre choix, c'était porté sur une machine de marque Vedette (model VLF842CW, ). A l'époque de mémoire, elle était classée A ou A+ (ce qui a changé depuis) et nous espérions avoir fait le bon choix en misant sur la longévité de la marque et de la disponibilité des pièces. L'avenir nous dira que oui car l'increvable n'a pas réussi à se lancer par manque de soutien des industriels… dommage, et heureusement que d'autre l'ont fait.

Bref, au bout de 2 ou 3 ans, nous avons dû changer une durite en début de circuit (qui fait la jonction avec le tiroir de produit). À cette époque il était facile d'avoir les pièces détachées et en à peine quelques jours, nous l'avions reçu et elle fut changée en 1 ou 2 heures. L'accès à la durite se faisait par le panneau de haut et ce ne fut pas très difficile de le faire soi-même, je pense qu'il avait été mal monté et le mouvement de la machine l'avait prématurément usée.

2024, il y a quelques jours à peine, la pompe de vidange fait un bruit d'agonie et elle ne faisait pas correctement son boulot. Hop, je regarde de nouveau sur le SAV de vedette si on pouvait encore choper cette pièce et la grande surprise. Non seulement, c'est disponible à un prix correct (moins de 50 euro frais de port compris en 78H) mais en plus la marque Brandt-vedette encourage la réparation avec un service après vente de qualité. On entre le modèle et hop, nous avons accès à la liste de tous les composants ainsi que des vidéos nous expliquant comment réaliser la réparation soit même, une aide téléphonique à disposition ou encore faire venir un technicien à domicile si besoin ! En regardant de plus près les engagements de la marque, je découvre "Nous sommes une entreprise engagée et responsable. La protection de l’environnement commence dès la conception de nos produits, se poursuit lors de leur fabrication et continue tout au long de leur cycle de vie. Pour tout nouveau produit, notre cahier des charges est clair : consommer le moins possible de matières premières et d’énergie, tout en offrant un taux de recyclabilité supérieur au produit qu’il remplace."

Alors oui la législation est passée par là, mais cela ne l'était pas en 2014, voire avant lorsque cette machine fut conçue et ils ont tenu leurs engagements, alors je dis bravo ! 

Et pour finir, la pompe a été changée en 20min comme quoi l'obsolescence n'est pas toujours programmée, il faut parfois prendre le temps pour mieux consommer, et ça j'en parlerai dans d'autres articles. 

Stockage numérique, quel support choisir ?

Le 22 mars 2024 / Aucun commentaire

18 mars mon DD de 1 To est définitivement mort, après 2 ans de services. Ce n'est pas énorme deux ans, quand je dis services, j'évoque le temps d'utilisation, c'est à dire le temps que le disque dur a réellement tourner. En réalité, ce dernier est réellement plus vieux évidement, mais il ne doit pas avoir beaucoup plus de 4 ans, ce qui n'est pas énorme au final.

Bref beaucoup de volume de données partis en fumée, je l'ai vu arriver, car j'utilise de temps en temps un logiciel pour connaitre l'état de santé de mes disques durs. Il s'agit de CrystalDiskInfo qui effectue une analyse en profondeur des disques durs connectés sur l'ordinateur de l'utilisateur. Pendant le scan, il récolte toutes les informations qui peuvent concerner le matériel. Informations S.M.A.R.T., identifier les codes erreurs et donne un rapport finale de la santé du DD. La semaine dernière quand j'ai vu que l'état du disque indiqué prudence, j'ai tout naturellement commencé à faire une copie des fichiers sur d'autre support, essentiellement les disque durs présents dans la tour en réalité.

Ca m'a poussé, une fois de plus à réflèchir aux supports utilisé pour archiver ou stocker mes données. En 25 ans j'ai vu plusieurs formats passés et on nous sommes vite confrontés aux soucis du stockage. Rien n'est fiable a 100%, par conséquent l'unique moyen de garantir une sauvegarde viable est de multiplier les copies sans qu'elles soient au même endroit physique (pas sur le même disque dur, ni la même tour voire le même logement...)

Jusqu'à présent j'utilisais donc un gros disque dur pour archiver et un serveur distant pour une deuxième copie en m’assurant de faire une synchronisation de temps en temps. Mais localement, pour prolonger la validité de mes données archivées, je pense que je vais changer de méthodes. En réalité, j’accède rarement aux archives (photos de famille, screens, projet de site web....) et au finale je n'ai pas besoin qu'ils soient disponibles tout le temps, un support amovible me suffirait pour les stocker ( voir plusieurs) d'autant plus lorsque je vois le prix des SDD ou autre clé USB c'est faisable à moindre prix.

Je penses n'avoir besoin de 250 GO pour tous mes fichiers perso, les mois à venir je me construirai donc des copies amovibles de mes archives et laisserai a disposition dans la tour uniquement les fichiers que je peux retéléchagrer en fonction des besoins. 

Celui qui essaie un clavier mécanique

Le 12 décembre 2023 / Aucun commentaire

Cela faisait un moment que je voulais tester un clavier mécanique, mais comme ils sont généralement plus bruyant, je souhaitais attendre un peu l'évolution de la technologie pour que des switchs plus silencieux sortent. De plus, je voulais attendre un peu et que les prix soient plus accessibles, et ce moment est enfin arrivé.

Je me suis laissé tenter par un clavier déniché sur aliexpress a moins de 40 euros, de la marque AIGO. La sensation est moins ckiky avec des switchs linéaires jaunes. Alors, ils sont plus silencieux, mais étonnamment il y a une étrange sensation de touches molles. En effet, les switchs jaunes n'ont pas de retour tactile, du coup, on ne n'a pas de retour au moment où la touche est réellement activée. Après, c'est vraiment selon les gouts de chacun, mais j'ai "besoin" d'avoir ce retour en main pour avoir de meilleures impressions de contrôle de frappe.

Du coup, je me suis laissé tenter par des switch brown qui comme les jaunes sont plus silencieux et linéaire, mais offrent également un retour tactile lors de l'activation de la touche et là je pense avoir trouvé un bon équilibre entre tous les bouzins.

 

Petit conseil, faire attention aux profils de coupe des touches. Les XDA offrent une surface complètement plate ce qui permet plus facilement de changer leur place et ainsi de passer avec un jeu de touche qwerty en azerty sans avoir des trucs chelou en termes de surface de frappe.

Classé dans : High-tech / Mots clés : aucun

Pourquoi je suis revenu a Pluxml

Le 21 juin 2018 / 4 commentaires

Je vois ce post en brouillon depuis plusieurs mois, j'me dis qu'il serait temps de le finir....; allez c'est parti !

A l'origine:

J'ai un blog depuis 2005 environ, j'y postais plusieurs fois pas semaine, pour partager mes coups de coeurs/gueules et transmettre quelques astuces pratique en informatique. A l'époque mon épouse utilisait la plateforme Blogger, puis rapidement on s'est tous les deux posés sur un hébergeur du style 1&1 sur lequel j'apprenais à utiliser Dotclear et découvrir les joies du php/CSS..... et ué déjà je voulais être autonome et avoir le plaisir du "fait maison".

Puis après je suis passé sur Wordpress qui proposait beaucoup plus de plugin et de thème que dotclear. J'y ai fais mes armes pour modifier les thèmes ect... J'ai même du proposer mes maigres connaissances pour élaborer des sites pour des copains ( assoc, entrepreneur...) en etant toujours sur wordpress.

Finalement wordpress c'est vraiment pas mal, on y trouve toujours le thème qui nous plait et le plugin dont on a besoin. C'est facile à installer, on trouve tout les tutos qu'on veut, et il reste modifiable sans trop prise de tête. Sauf que .....

La prise de conscience

Il y a 4 ans après avoir utilisé dans tous les sens wordpress, je voulais quelque chose de plus simple, un truc qui faisait moins usine à gaz. Car après toutes ces années l'essentiel était devenu le contenu plus que le papier cadeau, wordpress est devenu trop de tout pour moi. Lorsqu'on repense à sa place en matière d'environnement / écologie, il peut arriver, comme ce fut le cas pour moi, d'adopter des réflexes de consommation simple ou qui font réellement sens avec nos besoins. Bref on ajuste les solutions à nos besoins et Wordpress proposait trop de chose pour moi... 

Je ne sais plus exactement comment j'ai découvert pluxml ? Via korben ou Cyrille Borne peut être, toujours est-il que je trouvais l'idée séduisante, pas de base de donnée, un éditeur simple, un petit gestionnaire de média, un système de thème léger, quelques plugins et une communauté française active.  Pluxml est léger, fait l'essentiel, le fait bien et pour finir est rapide. Il s'approche selon moi, du principe KISS du blog. C'est également à cette période, que je découvre KrISSfeed qui remplaça TinytinyRSS. Bref vous l'aurez compris je me "minimalise numériquement" en cherchant l'essentiel pour mes besoins.

Toujours plus loin pour revenir en arrière

Les années passent, d'autres passe-temps/obligations mettent le blogging de côté et lorsque l'envie de m'y remettre pointe le bout de son nez, je voulais tester de nouveau truc.

Je remets wordpress pour retrouver la simplicité d'installation de thème et de plugin.... il resta 1 semaine. Non, je voulais continuer sur quelque chose de simple, alors je suis allé voir du côté des sites statique et je pense les avoir quasiment tous testé:

  • Hugo
  • Jekyll
  • Grav
  • PicoCMS
  • KriSSblog

Dans l'ensemble, tellement minimaliste que soit, il manque un gestionnaire de media (même simple), soit un éditeur de post en ligne ou alors le projet est abandonné et n'est plus suivis. Du coup je me retourne vers Pluxml et 3 mois après je vois qu'il sera bientot mis à jour .

Et pour conclure Pluxml c'est ca:

 

Principales caractéristiques

  • Aucune base de données requise
  • Portable sur clé usb
  • Multi-utilisateurs avec des niveaux d'autorisations différents
  • Pages statiques, catégories, gestion des tags, archives
  • Gestion des commentaires
  • Gestionnaire de médias : images, documents
  • Flux Rss des articles, commentaires, tags, catégories
  • Traduit en 11 langues (français, allemand, anglais, espagnol, italien, néerlandais, occitan, polonais, portugais, roumain, russe)
  • Thèmes personnalisables (supporte les thèmes pour appareils mobiles et smartphones: iphone, blackberry, pocket-pc...)
  • Plugins
  • Réécriture d'urls

Et tout ca avec la légèreté d'une plume.

 

Popcorn Time « le pire cauchemar d'Hollywood » n'est déjà plus

Le 16 mars 2014 / Aucun commentaire

j'en avais parlé il y a peu sur un précédent post, les lobbys américains ont eu vent de ce magnifique soft et font pression pour l’effacer...

Il y a quelques jours à peine nous annoncions la sortie de l’application Popcorn Time, mieux que Netflix pour voir des films en streaming via BitTorrent !

Popcorn Time y était qualifié de « pire cauchemar d’Hollywood ».

Hollywood s’est réveillé et a réagi…

L’équipe de développement nous annonce déjà le clap de fin, en restant évasif sur les explications. Mais nul doute qu’ils ont reçu des pressions. Ils disent avoir vérifié quatre fois que Popcorn Time était légal (puisqu’ils proposaient une technologie neutre, n’hébergeait rien sur leurs serveurs et ne faisant que combiner trois bases de données externes : pour les torrents, pour les informations des films et pour leurs affiches).

Cela n’a, semble-t-il, pas suffi.

Edit : il y a une suite heureuse à cette histoire !

Adieu Popcorn Time

Nous avions commencé Popcorn Time comme un défi lancé à nous-mêmes. C’est notre devise… C’est ce à quoi nous aspirons.

Nous sommes très fiers de ce projet. C’est le plus important que nous ayons construit. Nous avons constitué une équipe géniale en le faisant, avec des gens avec qui nous adorons travailler. Et pour être honnête, au moment où je vous écrit, nous sommes tous un peu écœurés et abasourdis. Nous aimons Popcorn Time et ce qu’il défend, et nous avons l’impression de laisser tomber nos géniaux contributeurs chéris. Ceux qui ont traduit l’application en 32 langues, y compris certains dont nous ne connaissions même pas l’existence. Nous sommes en admiration devant ce que la communauté libre peut faire.

Nous sommes avant tout de jeunes entrepreneurs passionnés d’informatique. Nous lisons Techcrunch, Reddit et Hacker News dont nous avons fait deux fois la une. Dans le même temps, nous avons eu des articles dans Time Magazine, Fast Comany, TechCrunch, TUAW, Ars Technica, Washington Post, Huffington Post, Yahoo Finance, Gizmodo, PC Magazine et Torrent Freak, pour ne nommer que ceux-là. Et nous sommes intervenus à la télévision et dans des émissions de radio, sans parler des nombreuses interviews, et celles que nous avons aussi déclinées en raison de l’excès de sollicitation(s) de la part des médias.

Et aucun de ces médias ne nous blâmait. Non, ils nous soutenaient. Nous étions devenus les outsiders qui se battaient pour le public et les consommateurs. Des gens que nous respections, certains de nos héros, ont dit monts et merveilles à propos de Popcorn Time, ce qui a largement dépassé nos espérances pour un projet expérimental monté en seulement quelques semaines.

En tant que projet, Popcorn Time est légal. Nous avons vérifié. Quatre fois.

Mais comme vous vous en doutez, cela est rarement suffisant. Notre soudaine popularité nous a mis en contact avec des tas de gens, des journaux aux créateurs de nombreux sites et apps, qui étaient extrêmement populaires. Nous avons beaucoup appris à leur contact. En particulier que s’opposer à une industrie obsolète, arc-boutée sur son modèle économique, a un prix. Un prix que personne ne devrait payer en aucune manière.

Vous savez quelle est la meilleure chose à propos de Popcorn Time ? Que des tas de gens se sont accordés pour reconnaître que l’industrie du cinéma avait établi bien trop de barrières et de restrictions sur le marché. Prenons l’exemple de l’Argentine : les diffuseurs de streaming, là-bas, pensent que “There’s something about Mary” (Mary à tout prix) est un film récent. Ce film est ici, aux États-Unis, tellement vieux, qu’il aurait l’âge de voter !

La majorité de nos utilisateurs n’est pas localisée aux États-Unis. Ils sont de partout ailleurs. Popcorn Time s’est installé dans chaque pays sur Terre. Même dans les deux (pays) n’ayant pas accès à Internet.

Le piratage n’est pas un problème de personnes. C’est un problème de services. Un problème créé par une industrie qui voit l’innovation comme une menace à leur recette dépassée pour ramasser la monnaie. Un problème dont ils n’ont que faire.

Mais les gens si.

L’expérience montre que les gens risquent des amendes, des poursuites judiciaires ou toute autre conséquence possible uniquement pour pouvoir regarder un film récent chez eux. Juste pour avoir le type de partage qu’ils méritent.

Il se peut que demander gentiment quelques pièces par mois pour donner l’accès à n’importe quel film soit une bien meilleure solution.

Popcorn Time ferme aujourd’hui. Pas parce que nous n’avons plus ni énergie, ni motivation, ni détermination, ni même d’alliés. Juste parce que nous avons envie de poursuivre nos vies.

Notre expérimentation nous a amenés aux portes d’un débat sans fin entre piratage et copyright, menaces légales et machinerie douteuse qui nous donne l’impression d’être en danger à cause de ce que nous aimons faire. Et ce n’est pas une bataille à laquelle nous souhaitons prendre part.

Bises

Site d'origine : http://www.framablog.org/index.php/post/2014/03/15/popcorn-time-deja-fini